A contes perdus

«Cù Chulainn», le plus grand héros de l’Irlande archaïque. Hervé Le Jacq

«Contes merveilleux de Kabylie»

Sofyan Ruel

Contes et mythes de Polynésie

Chantal Pinet

Lecture: «Je»… Mais ce n’est pas moi…

Dominique Vital

Festival 2010

    La présentation de ces contes perdus est née d’une discussion entre conteurs et conteuses.

    Le constat de cet échange est qu’il existe des contes, des légendes, des paroles qui sont très difficiles à faire partager ou à présenter à un public. Parce que ces histoires sont trop archaïques, trop obscures ou trop poétiques ... Ces paroles ne correspondent pas aux attentes des lieux qui produisent des spectacles.

    La chapelle de Salinelles et la Cie-partance offrent donc un lieu, un moment et du temps à ces «contes perdus». Ces histoires viennent du monde entier, elles sont issues du fond des âges ou sortent du plus profond de l’être. Artistes ou artisans de la parole peuvent ici s’exprimer sans frontières ni tabous devant un public d’adultes. Lors des deux premières éditions, 25 à 35 personnes étaient présentes.

    Cet espace est gratuit pour le public et les intervenants viennent à titre bénévole.

                                                                                                                             Merci à eux  !

    Dominique Vital est conteuse, actrice et  auteur. Elle vit à St Jean de Buèges. Dominique vitale s’est formée à Paris dans de nombreuses disciplines artistiques (théâtre, danse, conte ...). Elle aime, lors de ses spectacles, travailler l’écriture et s’amuser des mots. Quand elle accepte l’invitation, et comme c’est possible «à contes perdus», elle choisit une lecture où le «Je» se cherche et se retrouve, comme dans une nouvelle fantastique à refaire un chemin, toujours le même chemin ... sans cesse ...

  Sofyan Ruel, conteur de la compagnie Partance, il  a vécu 15 ans en Algérie, il y retourne régulièrement depuis.

    Ses contes kabyles mélangent le réalisme le plus cru, le fantastique et le merveilleux. Dans ces contes,  la cruauté est là, incontournable, comme la chaleur accablante des hauts plateaux d’Algérie.

    Une mère qui égorge son fils, le cuisine et l’offre en repas à ses voisins…Des contes pour enfants ? Pas vraiment ! Plutôt des histoires  « à contes perdus ».

    Hervé Le Jacq, conteur de la compagnie Partance, est originaire de Bretagne. C’est en partie ce qui explique sa passion pour les mythes celtiques qu’il fréquente depuis sa prime adolescence. C’est «à contes perdus» qu’il trouve le lieu et un public pour écouter la fabuleuse histoire de Sententa qui deviendra Cù Chulainn, «le chien de Chulainn».

    Une histoire de violence, de sexe et de magie agrémentée de têtes tranchées, de vols de 12 signes blancs accrochés à un char, tirés par deux chevaux rouges sangs ...

«La fille du laurier», conte merveilleux d’Europe centrale.

Elisabeth Paccou

    Elisabeth Paccou est une conteuse très impliquée dans l’association Aural. Cette association montpelliéraine promeut le conte depuis des années. Elisabeth, «à conte perdu», propose un conte merveilleux, ce qu’elle sait mener avec art et émotion.

    On y croise une vieille qui passe à côté du bonheur pour n’avoir pas su le reconnaître, un arbre-père, quelques pincées de sel pour indices, un prince qui vacille entre raison du cœur et raison d’état, une belle qui fait choix de ne pas accepter son sort, un singulier voyageur ...

«Contes tibéto-birmans»», archaïques et premiers

Sofyan Ruel

     Le peuple Lissou vit dans les vallées élevées entre le Tibet et la Birmanie. Les légendes y sont aussi dures et merveilleuses que les montagnes où vivent les hommes. Des sorcières, des dragons et des ogresses y tourmentent les cultivateurs.

    Amima est la seule de ses 6 sœurs à accepter d’épouiller le dragon, un courage qui ouvre les portes  merveilleuses tibéto-birmanes…

«Chansons d’Yvette Guilbert», 1890-1900 , lecture et harmonica

Katia Subiros et Sofyan Ruel

    Katia Subiros lit. Sofyan nappe d’harmonica. Ils racontent, «la bonne du N°3» et «Madame Arthur». On rit, et puis c’est «la soularde», et ça calme.

    Des chansons, des paroles d’un autre temps, nous ne les écoutons plus et pourtant, elles nous parlent...

«Bigbadwolf» contes en musiques

Robin Recours et son compagnon guitariste

    Robin Recours est un conteur expérimenté. Il se présente parfois comme un conteur de Babel. Il développe des contes en anglais, italien ou portuguais. Accompagné à la guitare, il sait aussi passer de ce «one man show» conte, a des contes littéraires merveilleux tel que ceux de  Gustave Flaubert.

«Ticorps» conte vers le pays des morts

Armand Pijulet

    Quand Armand Pijulet arrive sur scène, du fond de la salle, c’est son djembé qui fait vibrer les murs et ampli tout l’espace. Puis c’est, «Yeh cric?» et la salle répond «Yeh crac!», et à nouveau  «Yeh cric?» «Yeh crac!» ... Et puis c’est parti, pour 20mn, de conte, de transe, de percussion.

    C’est un voyage vers le monde des morts, une frontière qu’il est difficile de franchir, et dont ne revient pas souvent. Des os qui craquent, des personnages qui ont peur et le héros qui sait faire le lien entre les deux mondes ....

«Abrazos» Récits de vie et poésie du monde

Lucas Marchesini

    La Vie mérite d'être racontée. La Vie mérite d'être embrassée. Embrassée dans le sens d'être prise dans les bras: en-bras, a-brazo.

    Chaque abrazo est une célébration, une histoire de vie qui m'a frappé, ému, surpris. Des histoires que j'ai rencontrées des façons les plus variées: en écoutant la radio, en discutant avec des copains, en lisant des livres... bref, en vivant, quoi. 

«Mon grand-père» Histoire fantastique.

Sophie Bodez

    Tout commence par une simple histoire de famille, une relation forte entre un grand père et sa petite fille. Lui, il lui raconte la guerre, les histoires de famille et de surprenantes coïncidences sur la date de la mort de certaines personnes. Pas à pas, Sophie élabore une égo-histoire qui au fur et à mesure entre dans le fantastique pour, à la fin, surprendre tout l’auditoire.

«Contes d’Arts Martiaux», du  Vietnam au Japon.

Hervé Le Jacq

      Accompagné par Sofyan Ruel à la harpe birmane, Hervé Le Jacq transporte le public dans l’univers taoïste des contes d’Arts Martiaux. Les écoles de Viet Vo Dao ne sont pas que masculines, tout commence dans cette famille de 5 garçons et d’une fille. Cette fille refuse sa place de femme au foyer, c’est dans la forêt que les animaux lui enseignent les 7 secrets du Tao. Puis un Samouraï, un maitre d’arme et d’autres personnages pleins de sagesse.

«La légende de Rocamadour»

contes et chant médiéval

Claire Chevalier

«Rainer Maria Rilke»

lecture en allemand

Stephan Güde